Cristian Ciocan: Le problí¨me de la mort dans les Beitrí¤ge zur Philosophie (1936-1939), in: Revue Philosophique de Louvain, Vol. 108 (
2010), nr. 2, 313-333
DOI: 10.2143/RPL.108.2.2051635
Abstract :
Dans cet article, je me propose d’offrir quelques repí¨res pour une analyse intégrale de l’évolution du problí¨me de la mort dans la pensée heideggérienne développée aprí¨s Sein und Zeit. La question qui dirige l’enquíªte est de savoir si et comment la phénoménologie de la mort – aprí¨s avoir eu un rí´le si décisif dans le contexte de l’analytique du Dasein, étant située au coeur de l’ontologie fondamentale – reste encore au centre de l’intéríªt philosophique de Heidegger. Nous nous focalisons ici sur les Beitrí¤ge zur Philosophie (1936-1939), oí¹ nous trouvons un véritable approfondissement du phénomí¨ne de la mort, míªme si cette réflexion ne se déploie plus dans le cadre d’une analytique existentiale, mais dans le cadre d’une pensée de l’íªtre en tant que tel.
In this article I aim to provide some indicators for an integral analysis of the evolution of the problem of death in Heidegger’s thought developed subsequent to Sein und Zeit. The question that guides the inquiry is whether and how the phenomenology of death – which played such a decisive role in the context of the analytic of Dasein, being situated at the heart of fundamental ontology – still remains the centre of Heidegger’s philosophical concern. We focus here on the Beitrí¤ge zur Philosophie (1936-39), in which we find a real deepening of the phenomenon of death, even if this reflection is no longer developed within the framework of an existential analytic, but within the framework of thought about being as such.