Le terme « psychologisme » désigne la prétention de fonder la logique dans la psychologie, la vérité dans les lois psychologiques de la pensée en tant qu’activité d’un sujet psychologique. La conséquence souvent déplorée est que la connaissance – et donc la vérité – deviennent dépendantes de ce sujet. í€ la base de ce débat se trouve un paradoxe : d’une part la logique est une des dimensions de la pensée, régie elle-míªme par des lois psychologiques; d’autre part, la psychologie prétend íªtre une science et doit donc se soumettre aux lois de la logique. Si les arguments antipsychologistes formulés í la fin du XIXe sií¨cle par Bolzano, Frege et Husserl sont justes, nous proposons ici une réflexion sur les effets de cette critique contre le psychologisme sur la psychologie en tant que domaine de recherche philosophique. La psychologie, cette « science des phénomí¨nes psychiques » selon Brentano, se réduit-elle í une prétention psychologiste sur la connaissance? Y a-t-il des questions que la psychologie soulí¨ve et se donne les moyens de résoudre, qui font de la psychologie un domaine légitime et fécond de la philosophie? Faut-il, en somme, íªtre psychologiste pour íªtre psychologue?Vrin – Problí¨mes & Controverses
264 pages – 13,5 í— 21,5 cm
ISBN 978-2-7116-2599-4 – septembre 2015
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ISBN 978-2-7116-2599-4 – septembre 2015